Le pari
Nous nous sommes rencontrés en janvier, et le 14 avril tu as gagné le pari. Tout était commencé quand, après l’érudite conférence “Paresse et fainéantise”, nous nous sommes mis à bavarder. Tu étais en chômage, moi, j’étais un désespéré, et, après plusieurs bières, nous avons decidé de faire un pari: celui qui résistât deux mois en faisant du sofing, il remporterait le prix, une semaine étant étendu comme un veau sur quelque plage caribéenne.
Immédiatement, nous avons trouvé un sponsor, Rhum Negrita, e la télévision qui nous filmerait une heure journalière, et trois encore pour le programme spécial, le dimanche. Nous pouvions avoir une liaison, quelqu’un qui nous rapprochât le vase de nuit au sofa et nous apportât de la chère.
Le nouveau reality show a été un grand succès, puisqu’il était boucler la boucle: un type, assis sur le sofa, regarde la télé et il y voit comment un autre type aussi est en train de la regarder, assis sur le sofa.
Le temps allait en passant, et mon environement et moi-même allions en se détériorant. Les fourmis et les blattes étaient les seules qui me fréquentaient, outre la liaison, qui ne parlait pas, jusqu’au jour où le fantôme de maman est apparu. Mais, mon fils, regarde comment tu t’es laissé aller! On y va, leve-toi et prends une douche! Ici, ça empeste!-elle criait. Alors j’en ai à la fin été conscient; moi, qui avais toujours été si soigné, je n’en ai pu plus et je me suis rendu.
Le 14 avril tu as gagné le pari: tu étais là devant, à la télé, avec ton visage sale de la graisse du fast food, avec un idiot sourire aux lèvres, et le chéque, avec lequel tu pouvais aller à t’étendre comme un veau à cette île caribéenne-là, à la main.
La apuesta
Nos conocimos en enero, y el 14 de abril ganaste la apuesta. Todo había comenzado cuando, tras la erudita conferencia “Pereza y vagancia”, nos pusimos a charlar. Tú eras un parado, yo, un desesperado, y, después de varias cervezas, decidimos hacer una apuesta: el que resistiera dos meses practicando sofing se llevaría el premio, una semana tumbado a la bartola en una playa caribeña.
Enseguida encontramos un sponsor, Ron Negrita, y la televisión que nos filmaría una hora diaria, y tres más para el programa especial de los domingos. Podíamos tener un enlace, alguien que nos acercara el orinal al sofá y nos trajera comida.
El nuevo reality show tuvo un gran éxito, ya que era rizar el rizo: un tío, sentado en el sofá, mira la tele y ve cómo otro tío está mirando también la tele, sentado en un sofá.
El tiempo iba pasando, y mi alrededor y yo mismo íbamos deteriorándonos. Las hormigas y las cucarachas eran mi única compañía, aparte del enlace, que no hablaba, hasta el día en que apareció el espíritu de mi madre. ¡Pero, hijo mío, mira cómo te has abandonado! ¡Vamos, levántate y dúchate! ¡Aquí huele que apesta!- gritaba. Entonces, fui por fin consciente de la situación; yo, que siempre había sido tan cuidadoso con mi aspecto, no pude más y me rendí.
El 14 de abril ganaste la apuesta: allí estabas, delante de mí, en la tele, con tu cara manchada de grasa de fast food, con una sonrisa idiota en la cara, y el cheque, con el que poder ir a tumbarte a la bartola en esa isla caribeña, en la mano.
Mónica Pascual Pueyo
Certificado Elemental de Francés, 2000.
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