sábado, 14 de noviembre de 2015

Postales de París. Fotomontajes de luto y algunos testimonios

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La déclaration de l’état d’urgence donne pouvoir aux préfets de département :

  • D’interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté ;
  • D’instituer, par arrêté, des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;
  • D’interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics.

Le ministre de l’intérieur, pour l’ensemble du territoire, et le préfet, dans le département, peuvent :

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/14/attaques-a-paris-ce-que-veut-dire-la-declaration-d-etat-d-urgence-en-france_4809523_3224.html#gz7YBuPCawWdPm3e.99

  • Ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature ;
  • Interdire à titre général ou particulier les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre.

Le décret déclarant ou la loi prorogeant l’état d’urgence peuvent :

  • Conférer aux autorités administratives le pouvoir d’ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit ;
  • Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/14/attaques-a-paris-ce-que-veut-dire-la-declaration-d-etat-d-urgence-en-france_4809523_3224.html#gz7YBuPCawWdPm3e.99

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Le Monde il y a 8 minutes (19:31- 14/11/15)

Le procureur de la République continue, en direct, son récit chronologique de la soirée :

A 21 h 40, à Paris : un véhicule Polo de couleur noire se stationne devant le Bataclan. Trois individus porteurs d'armes de guerre en sortent, font irruption dans la salle, tirent en rafale en plein concert et prennent en otage le public regroupé dans la fosse. Les terroristes, lors des pourparlers tenus brièvement, ont évoqué la Syrie et l’Irak.

Lors de l’assaut trois terroristes ont trouvé la mort, le premier tué par un tir des forces de l’ordre, tandis que les deux autres ont actionné une ceinture explosive.
"A l’heure ou je vous parle on décompte 89 victimes décédés et de très nombreux blessés."

El jugador de fútbol Lass Diarra:

Enlace permanente de imagen incrustadaFuente de la imagen y del texto anterior

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Fuente de la imagen

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Fuente de los testimonios:

«J’étais au restaurant et j’ai appris qu’il y avait une fusillade pas loin en consultant Twitter. On a alors décidé de rentrer. Sur le chemin, boulevard Richard-Lenoir, j’ai entendu des coups de feu. En arrivant à mon appartement, deux personnes bossaient dans le café juste en bas de chez moi et allaient rentrer. Je leur ai dit de monter avec moi. Là, on attend que ça se calme, ensuite elles pourront rentrer chez elles.»

«J’étais avec deux amis dans un appartement rue Faubourg Saint-Denis, prêté par une amie. Je savais que trois autres amis étaient non loin de là dans un bar près de République. On les a contactés pour leur proposer de nous rejoindre. Après avoir entendu ce qu’il se passait, ils sont restés un moment à l’intérieur du bar. Il y a eu un mouvement de foule vers leur bar, où des gens sont arrivés en courant pour se réfugier. Ils ont fini par pouvoir quitter les lieux et nous rejoindre à l’appartement. Nous sommes six dans 18 m², anxieux, nous suivons les événements en direct. On va sûrement passer la nuit ici.»

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«Les tueurs sont arrivés une demi-heure après le début du concert, par l'entrée principale. Ils ont abattu tous ceux qui étaient au bar. Après, on a vu un mouvement dans la fosse. C'était comme un coup de vent dans les blés. Tout le monde tombait, morts, blessés et vivants. Même si on n'a pas d'expérience de la guerre, on a compris tout de suite ce qui se passait. On a suivi un vigile à qui on doit la vie. On a été séparés par la force des choses, deux d'entre nous se sont retrouvés sur le toit. Et un dans une pièce où il a attendu les forces de police. On a attendu deux heures sur le toit, on était une cinquantaine, on se sentait piégés comme des rats, ça tirait de partout.»

«On a été évacué par le Raid au bout d'une éternité, je suis incapable de dire combien [de temps] ça a duré. Dès les premiers coups de feu, je me suis mis à plat ventre et j'ai attendu. Énormément de personnes ont été touchées dans la fosse....» Son jean est maculé de sang – celui des corps autour de lui.

«J'étais dans la fosse, quand soudain j'ai entendu du bruits, comme des pétards. Sur le moment j'ai pensé que ça faisait parti du show, puis je suis retourné et j'ai vu une personne qui venait de prendre une balle dans l'œil. Elle se tenait la tête et s'est effondrée. Là, tout le monde s'est mis à terre, on entendait des tirs. Les tireurs shootaient au hasard sur les gens allongés, tout le monde faisait le mort mais ça ne faisait aucune différence pour eux. J'étais couché en position fœtale mais mes pieds étaient bloqués par le corps de quelqu'un. J'ai réussi à glisser mes pieds hors de mes chaussures et j'ai couru backstage, parce qu'une porte de sortie était juste à côté, avec trois autres personnes, qui étaient blessées.»

Selon Beauveau, aucun policier tué lors de l'assaut du #Bataclan mais un blessé #FusilladeParis

Dès demain, fermeture de tous les équipements de la Ville: écoles, musées, bibliothèques, gymnases, piscines, marchés alimentaires

14.11.15 Paris. @Paris SUIVRE

Le Conseil du culte musulman condamne "avec la plus grande vigueur" des "attaques odieuses et abjectes"

14.11.15 France Info. @franceinfo SUIVRE

On va avoir salement besoin les uns des autres. Et pour longtemps.

14.11.15 Grégory Blachier. @GregoryBlachier SUIVRE

Isn’t it interesting that the tragedy in Paris took place in one of the toughest gun control countries in the world?

07.01.15 Donald J. Trump. @realDonaldTrump SUIVRE

«Je suis pas très loin du Bataclan, dans un hall d'immeuble, je suis sorti de la salle de concert il y a vingt minutes. Je n'ai pas vu grand-chose, j'étais dans les balcons. On a entendu les coups de feu, on s'est jetés par terre, on s'est planqués dans une loge. Au bout de je ne sais pas combien de temps, il y a les flics qui sont venus et qui nous ont escortés dehors, mais je ne sais pas si c'était terminé. On a continué d'entendre les tirs dans la salle. Là, on est dans un hall immeuble, les flics sont devant, on est devant. On est pas mal quand même du Bataclan à avoir pu sortir.»

Au stade de France, des dizaines de personnes ne veulent pas rentrer sur Paris.

13.11.15 Guillaume Ledit. @LeGuillaume

«Nous étions en scooter et nous sommes passés devant le Bataclan alors qu'il y avait des coups de feu. Nous sommes rentrés rue Faidherbe [pas loin du lieu d'une seconde fusillade, ndlr] et à l'abri. Depuis ma fenêtre, je peux voir un cortège de camions de pompiers. Une dizaine de camions de pompiers. En passant, nous avons vu des personnes être chargées dans les camions de pompiers. Dans la rue, des personnes ignoraient encore tout de l'attaque. Des gens nous conseillaient de nous mettre à l'abri.»

You can hear the explosion herevine.co/v/iBb2x00UVlv

13.11.15 Bayern & Germany. @iMiaSanMia SUIVRE

Un témoin sortant du Bataclan : "On a réussi à s'enfuir, il y avait du sang partout, ils ont tiré au fusil à pompe sur la foule"

13.11.15 France Info. @franceinfo SUIVRE

Un des amis rescapé du Bataclan. 5 ou 6 tireurs, non masqués, plusieurs coups de feu (d'abord en l'air) pendant 5 minutes. Des corps au sol.

13.11.15 Erwan Desplanques. @edesplanques SUIVRE

Fusillades à Paris.

Un témoin sur place témoigne à Libé : «J'ai entendu des coups de feu. Je ne savais pas trop si c'était des pétards ou des coups de feu. Une voiture était garée en plein milieu de la rue. C'est dans un bar à l'angle des rues de Charonne et Faidherbe.»

«Deux personnes sont sorties. Ils avaient des fusils. J'ai entendu des coups de feu. Beaucoup de coups de feu. J'avais l'impression qu'ils y avait des pétards en même temps. Ca a duré au moins trois minutes. Il y avait de la panique. Ensuite, ils sont remontés dans la voiture. Ils ont continué tout droit vers la station Charonne.»

6 corps étendus au 90 rue Charonne. Des gens jettent des draps par les fenêtres pour les couvrir. L'horreur totale

13.11.15 Tommy Pouilly. @5h55 SUIVRE

#SaintDenis > Le président de la République François Hollande a été exfiltré du Stade de France (@itele)

13.11.15 iTELE. @itele SUIVRE

viernes, 13 de noviembre de 2015

Día de las librerías: Un mirón en la librería Antígona y en la de Manolo, ya desaparecida. Reedición de entradas


(Recuerdo a la madre de Antigona, Muriel, con aquellos cuadros de P. Simón y unas magníficas fotos de escritores. ¡Qué mirada severa la de V. Woolf!)


La mayor parte de las librerías actuales carecen de fondo de armario. Están llenas de novedades, estratégicamente colocadas en función del poderío de las editoriales que las publican. Pero si vas a buscar algún libro que supere los dos años de edad, estás listo. Por suerte, quedan algunas que acumulan volúmenes, como si el sueño fundacional de la vocación del librero, que es reunir todos los libros del mundo en su negocio, no se hubiera extinguido. Antígona, en la calle Pedro Cerbuna, no es la única en Zaragoza, pero creo que es la que tiene las estanterías más surtidas, y no digamos la mesa central, que, cuando acabe por hundiéndose bajo el peso enciclopédico que acumula, dejará un hermoso y privilegiado cráter. Gozarte organizará visitas espeleológicas a la caza de los volúmenes sumergidos.
La puerta de entrada de Antígona también tiene superpoderes. Su fuerza centrípeta es tremenda, tanta que evito acercarme al escaparate, porque sé que tarde o temprano acabaré absorbido hacia el interior, y que después, al salir, correré el riesgo de constiparme o de volver con dolor de cabeza, porque allí dentro hay definitivamente demasiados libros y, como cuando era niño y me llevaban al zoo, no sé dónde mirar, qué tocar, si leer la contracubierta o ir directamente al precio, si estirar el brazo y coger la rareza que veo al otro lado de la mesa o pillar un fajo entero de libros e ir mirándolos de uno en uno. Casi todo me llama, los nombres, las portadas, pero cuando me decido a hojear algo aparece de repente otro reclamo, que me hace tropezar, a veces no solo en sentido figurado. Me agoto, disminuyen las defensas y una vez que logro escapar de este ombligo del mundo (M. Eliade) salgo despedido hacia la calle  ensordecido, como escupido de otra galaxia , con una sensación parecida a la que se tenía cuando las ventanillas del tren se podían abrir y, tras sacar la cabeza, volvías a meterla en el vagón, en el mundo ordinario. Ahora, ni siquiera, porque han puesto una estantería de metal en el exterior con cosas viejas que te impiden liberarte del todo. Con suerte, diez minutos más.
Otra librería, pero esta sin ninguna novedad, enteramente dedicada a libros viejos, era la de Manolo, que también acunaba a su gato y ofrecía punching balls de entrenamiento en el mismo local. Era una librería papelería, como las de barrio, pero en el Tubo, y vendía poco, por decir que vendía. A mí me gustaba pasar delante de ella, aunque como me daba un poco de miedo pasaba deprisa, porque parecía la librería de Diógenes y temía recontagiarme del síndrome. Mi perro, sin embargo, siempre encontraba un motivo para detenerse, que si un olorcillo que salía por la puerta, que si una meadita justo en el ángulo entre la fachada y el suelo, que si una mirada de reojo a lo que debía intuir en el interior. La última vez que pasé por allí con él, cuando el dueño ya estaba saldando los saldos que había acumulado durante años,  me di menos prisa de la habitual en marcharme, como si me hubiera cruzado con una chica guapa. Al final, indeciso, tiré del perro por cumplir, porque en realidad sentía el leve cosquilleo de quien nota un grato peligro a la entrada de un cueva misteriosa. Al poco volví sobre mis pasos. Salía de allí una luz intensa a través de la rendija. Esto es lo que mi cámara capto, digo mi cámara porque yo no tuve valor para fijarme bien en lo que fotografiaba.
Me pregunto si esta librería estaba como muestran las fotos por no querer vender novedades y dar cobijo a este:

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miércoles, 11 de noviembre de 2015

Venecia nubla

“Si en Milán cuando hay niebla no se ve, ¿cómo hacen los milaneses para ver si hay niebla?” (Totò)

image(Fuente de la foto)

Hay mantos que, en lugar de esconder las cosas, descubren aspectos ocultos en ellas a la luz del sol. Así, la niebla de Venecia reabre  un fondo de tristeza, un pozo de paredes inciertas sin decorar. Al instante,  reflejo de supervivencia, te precipitas a sellarlo. Late, sin embargo, bajo todo,  cada día, cada paso; allí donde parece estar menos vivo, sigue dando sentido, resume, formula, aquilata la experiencia. Si te diviertes es porque huyes, si eres irónico, es porque te empapa una viscosa fuga freática. No es quizá un sumidero, sólo mierda y dudas heredadas. También, el deber como un poderoso afluente se mezcla al cauce. Otra parte de la herencia recibida.

La niebla descubre, pero al tiempo revela la ceguera,  los días pasados echando paletadas de palabras y gestos,  puñados de pepitas, mezcla de plata, de guano, matarratas y seda. No se puede vivir ahí, pero la triste, revelada o no por la niebla, nunca cierra los ojos.

(Fuente de las fotos)

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domingo, 8 de noviembre de 2015

Siestas inducidas. A partir de los 55, una vez al año. Fusión de entradas.

12195996_925586690861141_9172330089141647518_n(Fuente de la foto)

El diptongo -ie- de la palabra francesa sieste (repos -accompagné ou non de sommeil- pris après le repas de midi – Diccionario Petit Robert) y de la palabra italiana siesta (sonnellino pomeridiano; sin. pisolino, riposino, pennicchella – Diccionario Disc) denota la presencia de la marca España en uno de los pocos ámbitos, el lingüístico, en los que me complazco moderadamente de nuestra capacidad exportadora. Quizá en el matiz de la definición francesa, según la cual  la siesta no implica necesariamente dormir, haya un toque civilizadamente picarón. ya se sabe, el chocolate

12196313_925586547527822_1517970051063752972_n(Fuente de la foto)

caliente y l’amour l’après midi. Sin embargo, las asociaciones involuntarias que nos deparan las palabras son desagradables y quien, como yo, tuvo la desgracia de ver a C. J. (de) Cela por televisión contando sus siestas de pijama y orinal, no puede  evitar pensar en que a los ogros de inmensas orejas les encanta el sueñecito vespertino. ¡Y de ahí a la pesadilla de  pensar en C. J. (de) Cela y su amor l’après midi con su dorada Castaño hay sólo un paso!

11219434_925586507527826_3854581840091135217_n(Fuente de la foto)

Dicho esto, gracias a una colonoscopia, he podido confirmar una vez más que los acontecimientos inesperados, alejados de la rutina, incluso si son inducidos, son los más placenteros. En efecto, he vuelto a gozar plenamente de una siestecita dulce, profunda, enternecedora, con un despertar muelle y progresivo, sin sobresalto alguno, mientras estaba tumbado en la camilla de un box de reanimación, vestido con una bata de tejido desechable que me dejaba el culo al aire, solo, sólo con una camisa y unos calcetines bajo unas botas de media caña, ridículo como una pajarillo bajo la lluvia, pero dichoso

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como pocas veces en mi vida. Ruidos propios y extraños, estomacales la mayor parte, turbaban ocasionalmente mi dulce despertar, pues de los felices enfermos que había a mis dos lados me separaba solo un gran estor blanco de Ikea. Pero ni siquiera esos parrampones impedían un suave vaivén entre el sopor y la vigilia, distinto de mi habitual  despertar de finde, en el sofá,  tras quizá  tres cuartos de hora de profundo sueño, cuando salgo de la siesta como si hubiese estado en otro país y volviera con jet lag.
Un solo pero tengo que hacerle a la siesta inducida por la sedación. Durante el sueño, horrible recuerdo, la marca España o celtiberia, en algún momento

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se convirtió en un paseo por calles del lejano oeste empapeladas con carteles de personajes públicos en los que, bajo el reclamo Se busca, aparecía la foto del bandido y a continuación sus cargos, cargos tales como:

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Director de caja de ahorros, consejero de empresa, tres veces ministro y una primer ministro, representante sindical, director del banco mundial, presidente de fundación benéfica, dirigente empresarial… Pero es que, además, algunos de ellos se presentaban a las siguientes elecciones.

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Blackpool in 1971, by Martin Parr. Photograph: Co-Optic Archive (Fuente):Blackpool in 1971, by Martin Parr. Photograph: Co-Optic Archive (Fuente)

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Huell, el guardaespaldas de la serie televisiva Braking Bad, se echa una siesta sobre un colchón de los caros, pura espuma viscoelática:breaking bad animated GIF(Fuente del GIF)

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(Salvo indicación, las fotos son mías)