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La déclaration de l’état d’urgence donne pouvoir aux préfets de département :
- D’interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté ;
- D’instituer, par arrêté, des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;
- D’interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics.
Le ministre de l’intérieur, pour l’ensemble du territoire, et le préfet, dans le département, peuvent :
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/14/attaques-a-paris-ce-que-veut-dire-la-declaration-d-etat-d-urgence-en-france_4809523_3224.html#gz7YBuPCawWdPm3e.99
- Ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature ;
- Interdire à titre général ou particulier les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre.
Le décret déclarant ou la loi prorogeant l’état d’urgence peuvent :
- Conférer aux autorités administratives le pouvoir d’ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit ;
- Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/14/attaques-a-paris-ce-que-veut-dire-la-declaration-d-etat-d-urgence-en-france_4809523_3224.html#gz7YBuPCawWdPm3e.99
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Le Monde il y a 8 minutes (19:31- 14/11/15)
Le procureur de la République continue, en direct, son récit chronologique de la soirée :
A 21 h 40, à Paris : un véhicule Polo de couleur noire se stationne devant le Bataclan. Trois individus porteurs d'armes de guerre en sortent, font irruption dans la salle, tirent en rafale en plein concert et prennent en otage le public regroupé dans la fosse. Les terroristes, lors des pourparlers tenus brièvement, ont évoqué la Syrie et l’Irak.
Lors de l’assaut trois terroristes ont trouvé la mort, le premier tué par un tir des forces de l’ordre, tandis que les deux autres ont actionné une ceinture explosive.
"A l’heure ou je vous parle on décompte 89 victimes décédés et de très nombreux blessés."
El jugador de fútbol Lass Diarra:
Fuente de la imagen y del texto anterior
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«J’étais au restaurant et j’ai appris qu’il y avait une fusillade pas loin en consultant Twitter. On a alors décidé de rentrer. Sur le chemin, boulevard Richard-Lenoir, j’ai entendu des coups de feu. En arrivant à mon appartement, deux personnes bossaient dans le café juste en bas de chez moi et allaient rentrer. Je leur ai dit de monter avec moi. Là, on attend que ça se calme, ensuite elles pourront rentrer chez elles.»
«J’étais avec deux amis dans un appartement rue Faubourg Saint-Denis, prêté par une amie. Je savais que trois autres amis étaient non loin de là dans un bar près de République. On les a contactés pour leur proposer de nous rejoindre. Après avoir entendu ce qu’il se passait, ils sont restés un moment à l’intérieur du bar. Il y a eu un mouvement de foule vers leur bar, où des gens sont arrivés en courant pour se réfugier. Ils ont fini par pouvoir quitter les lieux et nous rejoindre à l’appartement. Nous sommes six dans 18 m², anxieux, nous suivons les événements en direct. On va sûrement passer la nuit ici.»
«Les tueurs sont arrivés une demi-heure après le début du concert, par l'entrée principale. Ils ont abattu tous ceux qui étaient au bar. Après, on a vu un mouvement dans la fosse. C'était comme un coup de vent dans les blés. Tout le monde tombait, morts, blessés et vivants. Même si on n'a pas d'expérience de la guerre, on a compris tout de suite ce qui se passait. On a suivi un vigile à qui on doit la vie. On a été séparés par la force des choses, deux d'entre nous se sont retrouvés sur le toit. Et un dans une pièce où il a attendu les forces de police. On a attendu deux heures sur le toit, on était une cinquantaine, on se sentait piégés comme des rats, ça tirait de partout.»
«On a été évacué par le Raid au bout d'une éternité, je suis incapable de dire combien [de temps] ça a duré. Dès les premiers coups de feu, je me suis mis à plat ventre et j'ai attendu. Énormément de personnes ont été touchées dans la fosse....» Son jean est maculé de sang – celui des corps autour de lui.
«J'étais dans la fosse, quand soudain j'ai entendu du bruits, comme des pétards. Sur le moment j'ai pensé que ça faisait parti du show, puis je suis retourné et j'ai vu une personne qui venait de prendre une balle dans l'œil. Elle se tenait la tête et s'est effondrée. Là, tout le monde s'est mis à terre, on entendait des tirs. Les tireurs shootaient au hasard sur les gens allongés, tout le monde faisait le mort mais ça ne faisait aucune différence pour eux. J'étais couché en position fœtale mais mes pieds étaient bloqués par le corps de quelqu'un. J'ai réussi à glisser mes pieds hors de mes chaussures et j'ai couru backstage, parce qu'une porte de sortie était juste à côté, avec trois autres personnes, qui étaient blessées.»
Selon Beauveau, aucun policier tué lors de l'assaut du #Bataclan mais un blessé #FusilladeParis
Dès demain, fermeture de tous les équipements de la Ville: écoles, musées, bibliothèques, gymnases, piscines, marchés alimentaires
Le Conseil du culte musulman condamne "avec la plus grande vigueur" des "attaques odieuses et abjectes"
14.11.15 France Info. @franceinfo SUIVRE
On va avoir salement besoin les uns des autres. Et pour longtemps.
14.11.15 Grégory Blachier. @GregoryBlachier SUIVRE
Isn’t it interesting that the tragedy in Paris took place in one of the toughest gun control countries in the world?
07.01.15 Donald J. Trump. @realDonaldTrump SUIVRE
«Je suis pas très loin du Bataclan, dans un hall d'immeuble, je suis sorti de la salle de concert il y a vingt minutes. Je n'ai pas vu grand-chose, j'étais dans les balcons. On a entendu les coups de feu, on s'est jetés par terre, on s'est planqués dans une loge. Au bout de je ne sais pas combien de temps, il y a les flics qui sont venus et qui nous ont escortés dehors, mais je ne sais pas si c'était terminé. On a continué d'entendre les tirs dans la salle. Là, on est dans un hall immeuble, les flics sont devant, on est devant. On est pas mal quand même du Bataclan à avoir pu sortir.»
Au stade de France, des dizaines de personnes ne veulent pas rentrer sur Paris.
13.11.15 Guillaume Ledit. @LeGuillaume
«Nous étions en scooter et nous sommes passés devant le Bataclan alors qu'il y avait des coups de feu. Nous sommes rentrés rue Faidherbe [pas loin du lieu d'une seconde fusillade, ndlr] et à l'abri. Depuis ma fenêtre, je peux voir un cortège de camions de pompiers. Une dizaine de camions de pompiers. En passant, nous avons vu des personnes être chargées dans les camions de pompiers. Dans la rue, des personnes ignoraient encore tout de l'attaque. Des gens nous conseillaient de nous mettre à l'abri.»
You can hear the explosion herevine.co/v/iBb2x00UVlv
13.11.15 Bayern & Germany. @iMiaSanMia SUIVRE
Un témoin sortant du Bataclan : "On a réussi à s'enfuir, il y avait du sang partout, ils ont tiré au fusil à pompe sur la foule"
13.11.15 France Info. @franceinfo SUIVRE
Un des amis rescapé du Bataclan. 5 ou 6 tireurs, non masqués, plusieurs coups de feu (d'abord en l'air) pendant 5 minutes. Des corps au sol.
13.11.15 Erwan Desplanques. @edesplanques SUIVRE
Fusillades à Paris.
Un témoin sur place témoigne à Libé : «J'ai entendu des coups de feu. Je ne savais pas trop si c'était des pétards ou des coups de feu. Une voiture était garée en plein milieu de la rue. C'est dans un bar à l'angle des rues de Charonne et Faidherbe.»
«Deux personnes sont sorties. Ils avaient des fusils. J'ai entendu des coups de feu. Beaucoup de coups de feu. J'avais l'impression qu'ils y avait des pétards en même temps. Ca a duré au moins trois minutes. Il y avait de la panique. Ensuite, ils sont remontés dans la voiture. Ils ont continué tout droit vers la station Charonne.»
6 corps étendus au 90 rue Charonne. Des gens jettent des draps par les fenêtres pour les couvrir. L'horreur totale
13.11.15 Tommy Pouilly. @5h55 SUIVRE
#SaintDenis > Le président de la République François Hollande a été exfiltré du Stade de France (@itele)